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Concert: par le Chœur de chambre et l’Atelier lieder

Date : Le 25 novembre 2024 à 20:00

Lieu : Salle de concert de l'IMEP

rue Juppin 28

Namur, 5000

Infos

Gratuit – Réservations obligatoires

Programme

Les étudiants de l’atelier Lieder et le chœur de chambre

se réunissent pour interpréter des œuvres de Brahms, Strauss et bien d’autres sur le thème de l’amour.

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Programme « Parlez-moi d’amour »

L’atelier lieder animé par Elise Gäbele et Emmanuelle Turbelin a pour vocation de découvrir et approfondir le riche répertoire des lieder (mélodies en langue allemande). Durant ce quadrimestre, nous avons travaillé sur un thème très romantique : l’Amour… Nous avons parcouru certains lieder de plusieurs compositeurs et d’une compositrice : Felix Mendelssohn, Fanny Mendelssohn, Johannes Brahms, Hugo Wolf et Richard Strauss.

Felix Mendelssohn, Gruss (texte H. Heine)
Tracy-Joyce Moffa et Alexandre Rouard

Gruß est un lied composé par Félix Mendelssohn sur un poème d’Heinrich Heine. Ce titre, qui signifie “Salutations”, reflète la simplicité et la chaleur d’une salutation affectueuse. Empli de douceur, le lied exprime, à travers des paroles authentiques et pleines d’enthousiasme, la beauté des gestes simples qui renferment une véritable chaleur humaine. La mélodie, joyeuse et lumineuse, invite l’auditeur à partager ce moment de bonheur sincère.

Fanny Mendelssohn Hensel, Die Mainacht (texte de L. Hölty)
Alexandra Elena Botez et Guillaume van der Rest

Le poème Die Mainacht (Nuit de mai) écrit par Ludwig Hölty en 1774 sera mis en musique par plusieurs compositeurs comme Schubert (en 1815), Brahms (en 1866) et Fanny Mendelssohn Hensel (en 1838). La compositrice, sous l’influence de son professeur Carl Zelter, compose Die Mainacht op. 9/6 utilisant la forme strophique et avec un esprit contenu. Le désespoir de la solitude est moins perceptible dans la musique de Fanny Mendelssohn Hensel que dans le lied de Brahms que vous entendrez plus tard. Les sentiments sont exprimés à travers la nature. Pendant une nuit de Mai, le protagoniste contemple sa solitude et observe comment la nature suit son chemin naturel en dépit de ses propres sentiments : « Alors je célèbre ton bonheur, rossignol, car la petite femme qui habite avec toi un nid donne à son époux chanteur mille baisers sincères. »

Johannes Brahms, Ich wandte mich (ext. Vier ernste Gesänge)
Nathan Derkenne et Emmanuelle Turbelin

Quatre chants sérieux (Vier ernste Gesänge), op. 121. Composé en 1896, il s’inspire d’un Texte biblique de l’Ecclésiaste. Ce lied exprime une réflexion sombre sur l’injustice et la souffrance humaine. Avec une écriture austère et introspective, Brahms utilise une ligne vocale grave et un accompagnement pianistique dense pour renforcer le caractère méditatif et solennel de l’œuvre, témoignant de ses préoccupations philosophiques et de sa conscience de la fin de sa vie.

Johannes Brahms, An ein Veilchen (texte de L. Hölty)
Quentin Byloos et Emmanuelle Turbelin

Un jeune homme trouve une violette et il pleure sur elle. Il imagine sa belle en train de la cueillir et de rester près de son cœur.

Johannes Brahms, Die Mainacht (texte de L. Hölty)
Maria Pandolfo et Johanna Krolikowski

Die Mainacht, Op. 43, No. 2 de Johannes Brahms (1833 – 1897), texte de Ludwig Hölty (1748-1776). Composé en 1864, c’est l’une des plus belles pages du journal intime de la musique romantique, un véritable lied-nocturne. Brahms possède un don particulier pour créer une sérénité lugubre, une ambiguïté entre la beauté de la nature et les tourments de l’amour, dont le souvenir est si douloureux que même le roucoulement de deux colombes fait fondre le cœur en larmes.

Johannes Brahms, Sapphische Ode (texte H. Schmidt)
Elisabeth Coupez et Alexandre Rouard

Dans cette ode sapphique, la narratrice cueille des roses dans la nuit sombre et sent leur doux parfum qui lui rappelle les doux baisers de sa bien-aimée.

Chœur de Chambre de l’IMEP

Direction : Benoît Giaux
Piano : Emmanuelle Turbelin, Johanna Krolikowski

Wolfgang-Amadeus Mozart, Le Nozze di Figaro
– Acte 1 : Giovani liete fiori spargete
– Acte 3 : Ricevete, oh padroncina
– Acte 3 : Amanti costanti – Solo: Samantha Bernard et Eloïse Olivier

Wolfgang-Amadeus Mozart, Idomeneo
– Acte 2 : Placido è il mar, andiamo – Solo : Fany Julien

Wolfgang-Amadeus Mozart, La Clemenza di Tito
– Acte 2 : Che del ciel, che degli Dei

Wolfgang-Amadeus Mozart, Grande Messe en Do mineur KV 427
– Kyrie – Solo : Sara Geeraerts

Wolfgang-Amadeus Mozart, Requiem
– Rex Tremendae
– Confutatis
– Lacrimosa

PAUSE

Gabriel Fauré, Cantique de Jean Racine – Chœur de chambre

Hugo Wolf, Auch kleine Dinge (ext. Italienisches Liederbuch)
Rongye Pu et Johanna Krolikowski

Ce lied est le 1er de l’Italienisches Liederbuch. Il existe une relation délicate entre la poésie que Wolf utilise et son expression. Comme le texte nous l’apprend, même les petites choses peuvent devenir précieuses. Les perles, les olives et la rose sont petites mais si belles.

Hugo Wolf, Verborgenheit (texte E. Mörike)
Sara Geeraerts et Alexandre Rouard

Le titre de ce Lied (Verborgenheit) signifie “dissimulation”. Le protagoniste implore le monde de lui épargner les cadeaux de l’amour, pour qu’il puisse pleinement ressentir ses émotions profondes. Son existence est entourée de questionnements, et de sensations multiples, mêlant le plaisir à la souffrance dans un élan typique du romantisme dans lequel s’inscrit Eduard Mörike, l’auteur de ce poème.

Hugo Wolf, Philine (ext. Goethe Lieder)
Fany Julien et Guillaume van der Rest

Le Lied Philine de Hugo Wolf, tiré des poèmes de Goethe, raconte l’histoire légère et espiègle de Philine, une jeune femme pleine de charme qui joue de ses séductions. À travers le texte, elle exprime sa malice et son plaisir de flirter, se moquant gentiment de ses admirateurs. Wolf exprime une personnalité enjouée, en utilisant des mélodies vives et des rythmes qui reflètent la gaieté et la coquetterie de Philine. Wolf met en valeur les nuances de chaque mot, créant une atmosphère délicate où la musique et la poésie se répondent pour faire vivre le personnage.

Richard Strauss, Ich trage meine Minne (texte K. F. Henckell)
Dorine Doneux et Guillaume van der Rest

Le personnage dans ce Lied nous raconte qu’il a trouvé l’amour qui lui donne la force de traverser les moments sombres de la vie, et qui lui rappel face à la cruauté de ce monde à quel point l’amour qu’il a trouvé est pur.

Richard Strauss, Ophelia Lied n°3 Sie trugen ihn auf der Bahre bloss
Aya Tanaka et Emmanuelle Turbelin

Sie trugen ihn auf der Bahre bloß, le troisième lied des Ophelia-Lieder de Strauss, s’inspire de la folie d’Ophélie dans Hamlet de Shakespeare. Marquée par la perte de son père et la trahison de Hamlet, Ophélie exprime ici son désespoir face à la mort. Strauss traduit cette folie par des harmonies dissonantes et un accompagnement musical qui reflète sa fragilité.

Richard Strauss, Kornblumen (ext. Mädchenblumen)
Emmanuelle Thunissen et Johanna Krolikowski

Kornblumen est une mélodie allemande composée par Richard Strauss sur un texte de Felix Dahn. Sa première écoute date de 1888. C’est la première mélodie du cycle des Mädchenblumen. Il est dédié aux femmes et parlent d’elles sous la forme de fleurs. Kornblumen – Bleuets, Monblumen – Coquelicots, Epheu – Lierre et Wasserosse – Nénuphar. Kornblumen décrit des jeunes filles à l’âme paisible, innocentes, aux yeux bleus et qui vous mettent à l’aise.

Richard Strauss, Amor (ext. Brentano Lieder)
Elise Gäbele et Emmanuelle Turbelin

Ce lied écrit sur un texte de Clemens Brentano est un petit feu d’artifice. Il nous narre les aventures du dieu Amour, aveugle mais rusé, auprès d’une jeune bergère…

Johannes Brahms (Arrgt : Alan Raines), Von ewiger Liebe Chœur de chambre

Richard Strauss (Arrgt : Alan Raines), Morgen Chœur de chambre