Les reporters de l’IMEP
Un partenariat avec Crescendo Magazine – Appel aux candidatures (date limite: 10/06/24)
Un projet innovant!
Les reporters de l’IMEP
L’IMEP s’investit d’une manière toute spéciale dans l’éducation musicale des étudiants au travers des différentes filières qui leur sont proposées. Mais au-delà de cette mission, l’IMEP développe une attention particulière et met en œuvre une série d’initiatives pour assurer le développement de l’ouverture, de l’autonomie et de la curiosité de chacun, socles essentiels de la formation pour permettre aux futurs diplômés d’identifier les diverses voies accessibles dans les métiers de l’univers musical et de s’y engager avec une expérience « de terrain ». C’est dans cet esprit partagé par Crescendo Magazine – qui célèbre en 2023 son 30 ème anniversaire – que des jeunes étudiants de l’IMEP, enthousiastes et déterminés, rejoignent désormais l’équipe rédactionnelle de Crescendo. Ces nouveaux « commentateurs » partageront leur vision des concerts et festivals, des CD, des publications et manuscrits. Cette page leur est réservée pour faire écho de leurs découvertes.
Appel aux candidatures
Devenez un des rédacteurs de la revue « Crescendo » !
Chères étudiantes, Chers étudiants,
Comme vous le savez peut-être, depuis plusieurs années, les « Reporters de l’IMEP » s’investissent pleinement dans une collaboration active avec l’équipe rédactionnelle de Crescendo Magazine (www.crescendo-magazine.be), premier magazine belge francophone entièrement consacré à la musique classique.
Cette collaboration s’inscrit parfaitement dans le cadre pédagogique et dispense des cours de l’UE “Culture générale » puisqu’il s’agit de commenter des concerts (du récital, au symphonique, en passant par la musique de chambre), des opéras, d’assurer des interviews et de commenter des enregistrements. Autant d’opportunités de découvrir des répertoires et des artistes que vous n’auriez jamais pensé pouvoir rencontrer, d’affiner ses goûts, d’être au plus près des artistes et du milieu musical en Belgique mais aussi en Europe, de participer (gratuitement) à des voyages de presse et de servir, de par le monde, d’ambassadeur de notre école.
Ce projet est encadré par un professeur de l’Institut : Monsieur Ayrton Desimpelaere. Il peut être précédé par un atelier d’écriture critique donné par les journalistes Martine Dumont Mergeay et Camille De Rijck. Vous pouvez consulter les articles écrits par les Reporters des années précédentes, sur le site de Crescendo Magazine.
Si ce projet vous intéresse a priori, que vous possédez une certaine aisance rédactionnelle, et si vous souhaitez vous informer en vue de rejoindre peut-être l’équipe des Reporters de l’IMEP, je vous demande de communiquer dès que possible (pour le 10 juin au plus tard) votre intérêt pour cette aventure passionnante et audacieuse à deux adresses :
– Madame Michelle Debra : crescendo.mus@skynet.be
– Monsieur Ayrton Desimpelaere : ayrton.desimpelaere@imep.be
Une réunion d’information sera organisée en présence des actuels Reporters de l’IMEP auxquels vous pourrez poser toutes les questions qui vous interpellent avant de décider de vous engager plus avant ou non (à la rentrée de l’année académique).
Autoportrait
Thimothée Granjean
Né à Verviers en septembre 2002, c’est vers l’âge de sept ans que je commence la percussion chez Albert Terf avant de poursuivre avec Olivier Lodomez. Après dix années passées à l’Académie de Malmedy, j’en sors avec plusieurs diplômes, médailles et prix, dont le prix Warsage récompensant le meilleur élève sortant de l’académie. Je suis notamment primé en percussion, au piano mais également en histoire de la musique, en musique de chambre ou encore en écriture. J’intègre en septembre 2020 l’Institut Royal Supérieur de Musique et de Pédagogie (IMEP) en percussion auprès de Jessica Ryckewaert, Bernard Grodos, Achim Bill et Jérôme Baudart ainsi qu’en direction d’orchestre auprès d’Ayrton Desimpelaere. J’obtiens mon bachelier en percussion en juin 2023 avec grande distinction. Je commence un master en écritures classiques lors de l’année académique 2023-2024 tout en continuant mon cursus en direction d’orchestre. Pendant de nombreuses années, j’ai été membre de la Royale Harmonie la Fraternité de Malmedy et du Symphonischen Blasorchester der belgischen Eifel. J‘ai également l’opportunité de participer à de nombreux projets, que ce soit en Belgique ou à l’étranger et je renforce régulièrement des harmonies de sa région mais aussi des orchestres symphoniques professionnels ou amateurs. Depuis 2021, ma passion pour la musique et son large répertoire me poussent à devenir Reporter de l’IMEP pour Crescendo Magazine, et j’y entame ma troisième année.
Autoportrait
Alex Quitin
Né à Liège en 2002, j’intègre l’académie de Chênée dès mon plus jeune âge. J’y ai suivi des cours de percussions avec Daniel Bodarwé, de formation musicale avec Rabiha Sahli et de piano avec Grégory Lacomble. En septembre 2020, j’ai fait mon entrée à l’Institut Royal Supérieur de Musique et de Pédagogie de Namur, en option percussions, pour suivre les cours de Jessica Ryckewaert, Bernard Grodos et Achim Bill. En avril 2021, j’ai participé avec succès à mon premier concours de marimba (le Concours Musicalions) et j’y ai obtenu le second prix dans la catégorie “ Advanced ”. Durant le mois d’août 2022, j’ai participé à la Ludwig Albert Academy au Portugal, où j’ai pu profiter de l’enseignement de nombreux professeurs de renommée internationale. Je poursuis actuellement mes études en master didactique à l’IMEP tout en suivant en parallèle le cursus de Spécialisation en marimba et vibraphone au Conservatoire de Strasbourg dans la classe d’Emmanuel Séjourné. Parallèlement à mes études, je m’implique dans de nombreux projets musicaux comme l’asbl Honypop dans laquelle j’occupe le poste de responsable des musiciens depuis août 2021. Mes temps libres, je les passe à lire de nombreux livres de genres très différents et à me documenter sur le plus de sujets possibles, principalement orientés sur le monde musical. C’est donc tout à fait naturellement que j’ai postulé pour devenir Reporter de l’IMEP. Et c’est avec un grand plaisir que je partagerai ma passion pour la musique à travers mes articles.
Témoignage
Témoignage de Thimothée Granjean
Mon aventure avec Crescendo a commencé en novembre 2021. C’était un saut dans l’inconnu mais je ne regrette absolument pas d’avoir entamé cette collaboration. Au contraire, j’ai beaucoup appris grâce à ce partenariat entre l’IMEP et Crescendo. Tout d’abord, j’ai écrit un certain nombre d’articles qu’il a fallu préparer en amont. J’ai donc pu accroître la connaissance du répertoire aussi bien symphonique, vocal, de musique de chambre que d’opéra. J’ai également pu découvrir de nombreux orchestres aussi bien belges qu’internationaux, mais aussi de nombreux solistes et chefs d’orchestre, tant en Belgique qu’à Varsovie, Bucarest, Brême, Luxembourg, Cologne, Tourcoing… où j’ai pu, cette dernière année, représenter Crescendo. Une responsabilité de plus mais tant de découvertes. Cette collaboration me pousse à un sens plus aigu de l’écoute et de la critique afin d’être pertinent dans les articles que j’écris. Bref, c’est une expérience qui me fait grandir chaque jour un peu plus et que je ne regrette aucunement d’avoir commencé.
Un mois très chargé en émotions musicales!
Un mois de février hors de l’ordinaire!
Le mois de février qui m’attend en tant que Reporter de l’IMEP s’annonce plus que passionnant. En prélude à ce mois chargé, je me rendrai le samedi 27 janvier au Concertgebouw de Bruges pour aller écouter la romantique Quatrième Symphonie de Bruckner. Elle sera interprétée par l’orchestre Anima Eterna Brugge et le chef d’orchestre Pablo Heras-Casado. Ces derniers, jouant sur des instruments historiques de l’Europe centrale, se sont lancés dans un cycle Bruckner afin de redécouvrir les symphonies monumentales du compositeur autrichien. Cette symphonie fera d’ailleurs l’objet d’un enregistrement.
Début février, l’orchestre de la Tonhalle de Zürich et son directeur musical Paavo Järvi se réunissent afin de commencer un nouveau cycle pour le label Alpha Classics. Ce cycle est dédié aux symphonies de Gustav Mahler. Ils entament ce cycle avec la Cinquième Symphonie. C’est donc dans le cadre du début de ce projet d’envergure que je me rendrai à Zürich le 3 février pour couvrir cet évènement. Le 20 février, j’irai à Bruxelles pour le Requiem de Brahms à Bozar en compagnie du Balthasar-Neumann-Chor und -Orchester, sous la direction de Thomas Hengelbrock. Les deux solistes du soir seront Eleanor Lyons (soprano) et Domen Križaj (baryton).
Ensuite, je me rendrai à Dubaï du 21 au 27 février afin de couvrir la finale de la troisième édition du Concours international de piano « Classic Piano ». Je serai amené à réaliser diverses interviews : avec le compositeur en résidence, le membre du jury et pianiste français François-Frédéric Guy ou encore le lauréat du Concours. Pour terminer ce mois de février en beauté, je me rendrai à la Philharmonie de Luxembourg pour aller écouter le Gewandhausorchester de Leipzig sous la direction de son directeur musical, Andris Nelsons. C’est un programme totalement consacré à Tchaïkovsky avec Leonidas Kavakos dans le Concerto pour violon et la 5e Symphonie.
Je rendrai compte de tout cela au jour le jour sur cette page et je vous y donne rendez-vous.
Thimothée Grandjean
Les commentaires de ce mois de février tout à fait spécial!
Commentaires de Thimothée Grandjean
La symphonie n°4 de Bruckner à Bruges avec Anima Eterna Début prometteur du cycle Mahler à Zürich avec Paavo Järvi
Ce samedi 27 janvier a lieu le concert de l’orchestre Anima Eterna Brugge au Concertgebouw de Bruges. Ils sont placés sous la direction de Pablo Heras-Casado, l’un des quatre chefs attitrés de l’ensemble. Au programme, un mastodonte du répertoire symphonique : la Quatrième Symphonie dite « Romantique » en Mib majeur d’Anton Bruckner. C’est la version révisée de 1880 qui nous est proposée ce soir. Le concert est d’ailleurs enregistré et fera l’objet d’un disque pour le label Harmonia Mundi. Tout d’abord, quelques mots concernant Anima Eterna. Cet ensemble, créé par Jos van Immerseel en 1987, est un orchestre à projets se réunissant six fois par an. Leur but est de travailler rigoureusement et de manière historiquement informée des pièces du répertoire. Ils se sont notamment démarqués avec un cycle sur les symphonies de Beethoven ou encore grâce à des œuvres de Mozart et Schubert. Anima Eterna propulse dans le présent la musique écrite entre 1750 et 1945 grâce à son étude des sources historiques. L’orchestre est composé de musiciens internationaux. Il n’y a pas d’auditions pour entrer dans cet orchestre puisque les musiciens sont choisis sur la base des affinités artistiques. Avant que l’orchestre n’entre sur scène, une présentation a lieu afin de présenter le projet et le but de celui-ci. (…)
La suite du commentaire de Thimothée Grandjean est publié sur la page de crescendo- magazine.be
Début prometteur du cycle Mahler à Zürich avec Paavo Järvi
Ce samedi 3 février a lieu le concert de l’Orchestre de la Tonhalle de Zürich sous la baguette de son directeur musical, Paavo Järvi. En soliste, nous retrouvons la hautboïste espagnole Cristina Gómez Godoy. Après des enregistrements mettant Tchaïkovsky et Bruckner à l’honneur (ICMA du meilleur enregistrement symphonique de l’année 2023 pour la Huitième Symphonie de Bruckner), Paavo Järvi et l’Orchestre de la Tonhalle de Zürich s’attaquent à un des compositeurs-phares du répertoire : Gustav Mahler et ses symphonies. Paavo Järvi le considère comme un des plus grands compositeurs de musique symphonique germanique. Mahler résume à lui seul toute la musique qui l’a précédé. C’est donc dans une logique de continuité que le choix d’un nouveau cycle s’est porté sur Mahler. Ce concert, le dernier d’une série de trois, est synonyme du début de ce cycle, marquant encore un peu plus la fructueuse collaboration entre le chef estonien et la phalange zurichoise. Au programme, le Concerto pour hautbois en do majeur, KV 314 de Mozart et la Cinquième Symphonie en do# mineur de Gustav Mahler.
Tout d’abord, place au Concerto pour hautbois en do majeur, KV 314 de Mozart. Cette œuvre est composée en 1777 pour son ami hautboïste Giuseppe Ferlendis, lui aussi membre de la Chapelle Royale de Salzbourg. Cette pièce en trois mouvements est considérée comme l’œuvre symphonique classique de référence pour le hautbois. La soliste du soir, Cristina Gómez Godoy, nous propose sa version de ce concerto. Son interprétation est convaincante. Elle fait preuve de musicalité avec de beaux contrastes. Le son qu’elle développe est rond et chaleureux, on dirait presque de la clarinette. Paavo Järvi et l’orchestre (évidemment en formation réduite par rapport à ce qui nous attend après) prêtent une grande attention à la soliste afin de suivre ses idées musicales. Ce concerto, réussi avec brio, est une très belle entrée en matière avant la suite du programme. En bis, nous avons droit à un sublime extrait tiré de l’opéra Orphée et Eurydice de Glück. Cristina Gómez Godoy parvient à aller chercher des pianissimos totalement bluffant, surtout au hautbois où la tâche est plus ardue qu’à la clarinette par exemple. Le public applaudit chaleureusement au bout de cette première partie.
Concours international de piano « Classic Piano » à Dubaï du 4 février au 26 février 2024
La troisième édition du Concours international de piano « Classic Piano » aura lieu à Dubaï du 4 février au 26 février 2024. Le Concours se déroule en quatre tours avec 70 candidats choisis après une longue et exigeante sélection. Il est en effet impossible de s’inscrire à cette compétition, il faut passer par une sélection en amont, les “14 ways to Dubaï” : en 2022 et 2023, quatorze compétitions internationales ont été organisées dans autant de pays différents (États-Unis, France, Italie, Belgique, Autriche, Kazakhstan, Pologne, Royaume-Uni, Arménie, Chine, Corée du Sud, Japan, Israël et Espagne). Seuls les cinq lauréats de chacune sont retenus pour participer au Concours à Dubaï. Durant ce mois de février, les candidats devront se distinguer aussi bien dans le répertoire classique que contemporain. Le Concours accueille d’ailleurs en résidence le compositeur ukrainien Alexey Shor dont la Suite pour piano et orchestre N°2 « From my Bookshelf » sera interprétée au troisième tour. Les troisième et quatrième tours se dérouleront avec l’Armenian State Symphony Orchestra sous la direction de Sergey Smbatyan, le fondateur, directeur artistique et musical de l’orchestre. Le jury est composé de quinze personnalités du monde musical : Gisele Ben-Dor, Massimiliano Caldi, Epifanio Comis, Kirsten Dawes, Peter Donohoe, Pavel Gililov, François-Frédéric Guy, Eleanor Hope, Stanislav Ioudenitch, Hae-Young Kim, Giuliano Mazzoccante, Marios Papadopoulos, Hüseyin Sermet, Zhe Tang, Ashley Wass.Les lauréats se partageront un prix total de 250.000€. Le 1er Lauréat empochera à lui seul la coquette somme de 150.000€ (100.000€ + 10 concerts rémunérés 5.000€).
Témoignage
Témoignage d’Alex Quitin
Lorsqu’en B2 nous avons reçu le mail d’informations de Crescendo Magazine, je me suis tout d’abord dit que ce n’était pas pour moi. Comment un étudiant de bachelier pourrait-il donner son avis sur des musiciens professionnels, internationaux et reconnus dans le monde entier ? Comment avec mes maigres connaissances, pourrais-je critiquer (positivement ou non) publiquement des sommités du monde musical ?
Après quelques jours de réflexion, je me suis lancé. Je me suis dit qu’après tout, ce que je ne savais pas encore, je n’aurais qu’à l’apprendre ! Je ne pouvais pas laisser passer cette occasion de lier ma passion de la musique à celle de l’écriture, de découvrir un monde si particulier et d’engranger une expérience qui ne se trouve nulle part ailleurs.
La première réunion nous a tout de suite mis dans le bain. Rassurés et parfaitement encadrés par Michelle Debra et Ayrton Desimpelaere, nous nous sommes lancés dans la critique de nos premiers CD. Contre toute attente, ce fut plutôt facile. Après m’être bien renseigné sur l’interprète et les compositeurs et avoir écouté plusieurs versions des œuvres proposées, je me suis lancé dans la découverte du disque et j’ai noté toutes mes impressions. Au final, mon article était déjà fini après la dernière note du CD, il ne suffisait plus qu’à tout remettre au propre.
La première année de collaboration avec Crescendo fut avant tout une année d’apprentissage. Au fil des articles et des échanges avec Michelle Debra, nous avons pu aiguiser notre esprit critique, améliorer la qualité de notre plume et surtout, ce qui est sûrement le plus important… apprendre à ne plus faire de fautes d’orthographe !
Petit à petit, nous avons reçu de plus en plus de responsabilités, jusqu’à faire notre première interview en duo, Thimothée Grandjean et moi-même. Nous avons eu le plaisir d’interviewer Jean-Marie Marchal, directeur du Namur Concert Hall. Cette rencontre fut une belle conclusion de cette première année et a parfaitement introduit la deuxième année, celle de l’indépendance.
Cette deuxième année fut encore plus riche en expériences. Ayant gagné la confiance des rédacteurs de Crescendo Magazine, nous avons reçu plus de responsabilités. Interview d’artistes internationaux, articles sur des sommités telles que Cecilia Bartoli ou Grigory Sokolov, invitations à des festivals, etc. Les rencontres se sont multipliées et les bienfaits de l’activité de Reporter de l’IMEP se sont fait ressentir bien au-delà de nos articles. Quand je vais écouter un concert pour Crescendo, j’analyse le plus de détails possible dans le jeu des musiciens, dans la gestuelle du chef ou dans la prononciation des chanteurs. Tous ces enseignements me sont utiles non seulement pour écrire mon article, mais aussi dans ma vie de musicien. De plus, les concerts et festivals sont l’occasion de rencontrer des personnes passionnantes et inspirantes qui peuvent changer notre perception de la musique. Avec de telles expériences, de telles émotions ressenties durant toute cette année, poursuivre ce voyage était une évidence.
Être Reporter de l’IMEP c’est une aventure incroyable et une grande fierté. C’est aussi beaucoup de travail et un investissement continu durant l’année. Mais c’est surtout une expérience à ne pas manquer !
Commentaires
Les reporters de l’IMEP en action!
Puccini à l’ORW
À l’occasion du centenaire de la mort de Giacomo Puccini, l’orchestre de l’Opéra Royal de Wallonie nous a proposé une soirée consacrée au maestro italien. Giampaolo Bisanti, directeur musical de l’ORW et chef du soir, a décidé de centrer le concert sur la jeunesse de Puccini. Nous avons donc pu entendre la Messa di Gloria ainsi que son opéra Le Villi en version concert. La Messa di Gloria fut composée en 1880 par un Puccini âgé de seulement 22 ans. Écrite à l’occasion d’un examen, l’œuvre est la seule pièce religieuse d’envergure composée par Puccini. L’opéra Le Villi fut quant à lui composé en 1883 lors de la participation de Puccini au concours de composition de l’éditeur Sonzogno. Bien qu’il n’ait pas reçu le premier prix, l’opéra fut un succès. (Par Alex Quitin)
L’ensemble I Gemelli à Bozar
Ce jeudi 30 novembre, le jeune ensemble français I Gemelli, fondé en 2018 par Emiliano Gonzalez Toro et Mathilde Etienne, posait ses bagages dans la salle Henry Le Boeuf. Forts d’une tournée ayant commencé le 14 octobre, les artistes nous ont livré une magnifique interprétation de l’opéra Il ritorno d’Ulisse in patria de Claudio Monteverdi. Créé en 1640 à Venise, Il ritorno d’Ulisse in patria est un opéra en un prélude et trois actes. À 72 ans, Claudio Monteverdi jouit d’une grande renommée et a révolutionné le monde musical. Quand il compose cette œuvre, il est totalement libre. Ce n’est pas une commande et sa réputation de compositeur n’est plus à faire. Trente ans après le succès de l’Orfeo, premier opéra jamais composé, Monteverdi signe une fable héroïque, tantôt tragique, tantôt comique, regroupant tout le savoir-faire d’un maître au sommet de son art. (Par Alex Quitin)
Tristan und Isolde à Bozar
Le dimanche 3 décembre a marqué une nouvelle étape dans la collaboration entre le chef d’orchestre Antony Hermus et le compositeur Henk de Vlieger. Le chef néerlandais a dirigé le Belgian National Orchestra dans une compilation symphonique de divers extraits de l’opéra Tristan und Isolde de Richard Wagner, réalisée par Henk de Vlieger. Pour l’occasion, le duo d’amour du deuxième acte ainsi que le « Liebestod » d’Isolde ont été ajoutés et ont été interprétés par la soprane Miina-Liisa Värelä (Isolde), la mezzo Barbara Kozelj (Brangane) et le ténor Michael Weinius (Tristan). (Par Alex Quitin)
Mozart, Schubert et Haydn au Namur Concert Hall
Ce vendredi 8 décembre, le Namur Concert Hall a accueilli un concert consacré au répertoire sacré autrichien. Dirigés par Vahan Mardirossian, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et le Chœur de Chambre de Namur se sont associés pour interpréter le Salve Regina en sol mineur de Joseph Haydn, le Laudate Dominum tiré des Vêpres Solennelles de Mozart et la Messe No.4 en do majeur de Franz Schubert. (Par Alex Quitin)
Un peu de soleil au Namur Concert Hall
En cette fin d’année, les jours raccourcissent et le froid s’installe durablement sur notre plat pays. Dans ces moments-là, il n’y a rien de mieux qu’un rayon de soleil musical pour réchauffer les cœurs. Ce mercredi 20 décembre, le Namur Concert Hall a accueilli l’ensemble La Chimera et son projet fondateur Buenos Aires Madrigal. Ils nous ont emmenés en voyage entre Mar del Plata et Venise, entre Buenos Aires et Rome, entre l’Argentine et l’Italie. (Par Alex Quitin)
Die Zauberflöte à l’Opéra Royal de Wallonie
Après La Vie Parisienne de Jacques Offenbach en 2022, c’est au tour de la Flûte Enchantée de Wolfgang Amadeus Mozart de faire vibrer le public de l’Opéra Royal de Wallonie durant les fêtes. Oeuvre célébrissime, elle a été mise en scène par Cécile Roussat et Julien Lubek afin de mettre des étoiles dans les yeux du public présent en nombre tout au long des représentations. (Par Alex Quitin)
Beethoven par Nemanja Radulović et son ensemble Double Sens
(…) Nemanja Radulović nous présente, avec la complicité de son ensemble Double Sens, un CD dédié à deux œuvres-phares du répertoire pour violon de Beethoven : son Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, Op.61 ainsi que sa célèbre Sonate N°9 en la majeur dite « Kreutzer », Op.47. Cette dernière pièce, Radulović en a fait une transcription de la partie du piano pour ensemble à cordes. Ce CD est le cinquième que nous proposent Nemanja Radulović et son ensemble Double Sens.
Pour la première fois, Double Sens se produit en formation d’orchestre symphonique afin de pouvoir interpréter le Concerto pour violon de Beethoven. Cet ensemble est né en 2008, lorsque Nemanja Radulović a réuni certains de ses musiciens français et serbes préférés pour se produire ensemble en orchestre de chambre. Cet ensemble conjugue pour Radulović différents aspects : musique et amitié, France et Serbie, vie passée et vie présente. (…)
La suite du commentaire de Thimothée Grandjean est publié sur la page de crescendo-magazine.be
Début de la tournée européenne de Muti et du CSO à Bruxelles
Ce jeudi 11 janvier 2024 a lieu le début de la tournée européenne du Chicago Symphony Orchestra sous la direction de Riccardo Muti. Il est nommé Directeur musical émérite à vie par l’orchestre en juin 2023 après son mandat ayant commencé en septembre 2010. Concernant la tournée, Bruxelles est la première des 11 villes où le CSO se rendra. Au programme de ce concert, la création européenne de la pièce The Triumph of the Octagon de Philip Glass, la Quatrième Symphonie dite « Italienne » en la majeur op.90 de Mendelssohn et la Cinquième Symphonie en si bémol majeur op.100 de Sergueï Prokofiev.
Pour débuter cette soirée, place à la création européenne de la pièce The Triumph of the Octagon de Philip Glass. Cette œuvre est une commande du Chicago Symphony Orchestra. Glass la dédie à Riccardo Muti « pour ses nombreux succès en tant que chef d’orchestre du CSO et de ses importantes contributions au monde de la musique ». Pour l’anecdote, Riccardo Muti et Philip Glass se sont rencontrés (…)
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Antony Hermus, chef d’orchestre ambitieux avec le Belgian National Orchestra
Le chef d’orchestre Antony Hermus est le chef principal du Belgian National Orchestra, notre phalange symphonique nationale. Dès le début de son mandat, le public a remarqué son engagement et la qualité de sa programmation. Rencontre avec un musicien passionné et passionnant pour faire le point et parler de ses projets pour le BNO. Antony Hermus répond aux questions de Thimothée Grandjean.
Antony Hermus, vous êtes le chef principal du Belgian National Orchestra depuis la saison 2022-2023. Nous sommes presque à la moitié de votre mandat. Quel bilan pouvez-vous en tirer jusqu’à présent ? Dans les faits, je ne suis pas totalement à la moitié de mon mandat. Ce sera plutôt le cas dans un an puisque la première saison que j’ai réalisée était plus en tant que chef principal désigné qu’en tant que directeur musical. Il faut savoir que dans la profession de chef d’orchestre (…)
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Messa da Requiem de Verdi
Entre deux représentations des Contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach, l’Opéra Royal de Wallonie nous a proposé une soirée spéciale consacrée à la Messa da Requiem de Giuseppe Verdi. Initialement prévu à la tête de l’orchestre, le Maestro Zubin Mehta a dû annuler sa présence pour raison de santé. Il a été suivi de trois des quatre chanteurs solistes, dont la venue a été annulée quelques jours avant la représentation. The Show Must Go On, ainsi c’est le directeur musical de l’ORW, Giampaolo Bisanti, qui a pris la relève du chef indien. Tandis que la soprane Marigona Qerkezi, le ténor Arturo Chacòn-Cruz (actuellement Hoffmann dans la production de l’ORW) et la basse Erwin Schrott (présent lui aussi dans la production des Contes) ont rejoint la mezzo Anna Maria Chiuri, seule rescapée de la distribution initiale.
Suite du commentaire d’Alex Quitin sur www.crescendo-magazine.be
Rachmaninov à l’honneur à la Philharmonie du Luxembourg
Ce samedi 28 octobre a lieu le deuxième concert du Philharmonia Orchestra à la Philharmonie de Luxembourg. La phalange américaine est placée sous la direction de Yannick Nézet-Séguin, directeur musical de cet orchestre depuis plus de 10 ans maintenant. En soliste, nous retrouvons un des pianistes les plus acclamés de sa génération, Daniil Trifonov. Tout comme pour le concert de la veille, cette soirée met la musique de Sergei Rachmaninov à l’honneur avec son concerto le moins connu, le Concerto pour piano et orchestre N°4 en sol mineur Op. 40, ainsi que sa célèbre Symphonie N° 2 en mi mineur Op. 27. La soirée débute donc avec le Concerto pour piano et orchestre N°4. Ce concerto, commencé en Russie avant la révolution d’Octobre et terminé aux États-Unis en 1926 (avant d’être révisé en 1928 et 1941), est plus que probablement le moins connu de Rachmaninov. La création a eu lieu le 18 mars 1927 par le Philadelphia Orchestra sous la direction de Leopold Stokowski avec Rachmaninov en soliste. Les critiques à la première de cette œuvre étaient acerbes,et cependant, ce concerto est loin d’être inintéressant. Dès les premières mesures, nous sommes emportés par…
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Bartok et Strauss avec Yuja Wang et l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam
(…) La soirée débute donc avec les Danses populaires roumaines de Béla Bartók. Cette pièce est à l’origine une suite pour piano composée en 1915. Ce n’est que deux années plus tard, en 1917, que le compositeur hongrois fait une transcription pour orchestre, version que nous entendons ce soir. Cette œuvre est constituée de six danses basées sur des mélodies issues de Transylvanie. La musique de Bartók est intimement liée à la musique folklorique de Hongrie et de Roumanie. L’orchestre donne un caractère différent à chacune des danses. Notons la très belle exécution du solo de piccolo dans la troisième danse avec des tierces et secondes augmentées qui confèrent un style oriental à cette partie de l’œuvre. Cette courte pièce enjouée est une belle mise en bouche avant le Concerto pour piano et orchestre n° 2, lui aussi de Bartók. La véritable star de cette soirée est sans conteste Yuja Wang qui se lance dans l’un des concertos pour piano les plus difficiles du répertoire….
La suite du commentaire de Thimothée Grandjean est publié sur la page de crescendo-magazine.be
Le Belgian National Orchestra placé sous la baguette de Hugh Wolff
Ce samedi 21 octobre, c’est un beau programme que nous a proposé le Belgian National Orchestra placé sous la baguette de Hugh Wolff. En première partie, nous avons pu entendre le Divertimento for string orchestra de Grażyna Bacewicz ainsi que le Concerto pour violoncelle et orchestre n°1, op.107 de Dmitri Chostakovitch. En deuxième partie, les musiciens du BNO ont interprété la Symphonie n°3, op.55, « Eroica » de Ludwig van Beethoven.
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